Annoncé lors des Game Awards 2022 et sorti le 19 avril dernier, Burning Shores est un DLC du jeu Horizon Forbidden West développé par Guerilla Games.
Vous pouvez retrouver notre test du jeu de base juste ici.
Cette extension a la particularité d’être exclusive à la PlayStation 5, à contrario du jeu de base qui était également disponible sur PlayStation 4 et pour cause, les développeurs promettent un véritable gap visuel que seule la PS5 pouvait supporter.
La question maintenant est : est-ce que cette exclusivité est justifiée, et surtout, est-ce que ce DLC est plus qu’une simple prouesse visuelle ? C’est ce qu’on va voir dans ce test.
Histoire
Burning Shores est la suite directe de Forbidden West.
Après avoir vaincu les Zeniths et découvert l’existence de Nemesis, Aloy va entreprendre un voyage jusqu’aux Côtes Embrasées, anciennement Los Angeles, afin de faire face à une nouvelle menace.
Contrairement au jeu de base qui se concentrait sur la narration et délaissent le reste, ici c’est tout l’inverse.
L’intrigue est beaucoup moins complexe et laisse davantage de place au développement des personnages et de leurs relations, notamment avec l’ajout du nouveau personnage « Seyka » qui est l’un des points forts de ce DLC.
En effet, elle bénéficie d’une très bonne écriture et possède une excellente alchimie avec Aloy, permettant de la rendre plus humaine, là où elle se montrait assez froide dans Forbidden West.
Malheureusement, l’histoire reste somme toute classique avec des enjeux qui peinent à décoller et un antagoniste plus que caricatural.
L’extension comporte malgré tout quelques surprises assez appréciables et un final sacrément épique qui saura satisfaire les fans de blockbusters hollywoodiens.
Technique & optimisation
Bon, on ne va pas passer par quatre chemins : le jeu est magnifique. Que ce soit les textures, la simulation de l’eau, la gestion de la lumière, les effets de particules, les environnements, les nuages volumétriques, tout est absolument maîtrisé de bout en bout.
On a jamais été aussi proche du photoréalisme, si bien qu’on a l’impression d’être devant de la CGI.
La voilà la claque qu’on attendait, le Decima Engine dans toute sa splendeur.
Que ce soit en mode fidélité en 4K 30fps ou en mode performance en 1800p 60fps, le jeu ne faiblit pas et ne rencontre aucun ralentissement.
Cependant, tout n’est pas tout rose non plus puisque le jeu souffre de quelques lacunes : du clipping ici et là, des expressions faciales encore perfectibles et un gros problème de mixage sonore… Rien n’est parfait comme on dit.
Contenu & ajouts
Qui dit DLC, dit aussi et surtout contenu, et disons que de ce côté là, l’extension est globalement assez généreuse.
Une carte assez conséquente, de nouvelles machines à combattre et à monter, des nouvelles quêtes annexes, des nouvelles armes, des nouvelles armures, un nouveau type d’arme, des nouvelles ressources…
Comptez entre 8 et 12 heures pour en venir à bout (tout dépend de votre manière de jouer évidemment).
Donc oui, en soit le DLC est assez consistant mais ne propose finalement que des choses que nous connaissons déjà, puisqu’en termes de réelles nouveautés niveau gameplay, on aurait pu espérer plus.
Un DLC qui vaut le détour
Clairement pas exempt de défauts, Burning Shores rencontre finalement les mêmes soucis que Frozen Wilds (DLC de Horizon Zero Dawn) : une histoire simpliste et un manque de réelles nouveautés.
Malgré ça, cette nouvelle aventure au sein de L.A. brille dans le développement de ses protagonistes, une durée de vie solide et surtout, un visuel exceptionnel. Guerrilla signe ici une véritable prouesse technologique et pour 19,99€, cette expérience vaut clairement la peine d’être vécue.
Nous aimerions également adresser une pensée à Lance Reddick, interprète de Sylens, qui nous a malheureusement quittés il y a peu.
Test réalisé sur PlayStation 5.
Toutes les captures d’écran illustrant cet article ont été réalisées par la rédaction.
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