Sorti le 22 novembre 2022 sur PS4/PS5, Xbox One/Series et PC, Evil West nous emporte dans l’ouest américain du XIXe siècle. Développé par Flying Wild Hog et édité par Focus Entertainment, ce jeu, mêlant western et créatures démoniaques, est présenté comme un Van Helsing au Far West. Presque une décennie après avoir suivi les aventures de Lo Wang et son katana dans l’Asie avec Shadow Warrior, la rédaction de GameMasters a voulu découvrir l’histoire de Jesse Rentier.
Les devoirs d’un fils
Evil West est un jeu d’action à la troisième personne qui se déroule au Far West à une époque où les cow-boys combattent les … vampires. Nous y retrouvons Jesse Rentier, célèbre chasseur de vampires et son acolyte Edgar Gravenor. Après avoir fait dérailler un train pour y retrouver la trace du vampire Chester Morgan, Jesse et Edgar découvrent qu’une réunion secrète d’anciens vampires dont le fameux Peter D’Albano va se tenir au cœur des mines. Ils décident donc de traquer ce dernier. Suite à un affrontement, Jesse s’empare de la tête D’Albano et la ramène à son père, William Rentier, le directeur de l’Institut Rentier (IR). L’IR est un genre de Table Ronde et ses agents en sont les chevaliers. L’Institut se fait attaquer par Felicity, la fille D’Albano. Ayant fait un véritable carnage, les agents fuient l’IR pour se réfugier à Calico, une petite ville qui devient le QG des rescapés, dont William qui a été blessé lors de l’attaque. Jesse doit trouver un remède pour arrêter la transformation vampirique de son père et stopper Felicity qui souhaite créer une armée de créatures capable de renverser le pays tout entier. Jesse, armé de son six coup, de son lance-flammes et surtout de son Gantelet, va traverser les mines, les montagnes enneigées ainsi que les marais pour empêcher la jeune vampire de parvenir à ses fins.
Vous l’aurez compris, le scénario n’est pas le point fort d’Evil West tant dans l’histoire que dans les personnages secondaires dont vous oublierez très vite l’existence.
Une nuit en enfer
Si l’histoire est la bête noire de ce jeu, son gameplay est en revanche sympathique. Evil West est malheureusement très linéaire. Vous n’aurez que peu de possibilités d’explorations et une fois certains passages franchis, aucun moyen de revenir sur vos pas ou de fuir une horde de créatures. A vous donc de faire les bons choix. Les chemins sont tous tracés, des chaînes argentées sont présentes pour vous indiquer le chemin et s’illuminent quand vous avez accompli toutes les tâches permettant de progresser dans l’histoire. Cependant, durant les 16 chapitres qui composent le jeu, vous trouverez de nouvelles armes (foudroyeur, pétoire, arbalète,…) et surtout des coffres qui vous permettront d’améliorer votre arsenal. Des points de compétences vous seront octroyés à chaque passage de niveau pour augmenter vos atouts.
Chauves-souris de malheur
Evil West ne vous permettra pas de sortir des rails mais toutefois votre chemin sera garni d’arènes. Dans ces arènes, vous affronterez des boss de plus en plus coriaces lesquels seront rejoints par quelques monstres et Sanguisuges (créatures infectées). Par conséquent, chaque nouvelle arène sera bien plus pénible que la précédente. A noter que chaque ennemi se combat différemment, de ce fait il vous faudra ruser et alterner les armes et coups pour en venir à bout. Votre atout majeur restera votre Gantelet qui, après amélioration, sera capable d’électrifier vos adversaires lors des attaques de mêlée. Grâce aux compétences que vous acquerrez, vous pourrez réaliser des combos mêlant combat en corps à corps et tir. Gardez à l’esprit que, même si Evil West est un sacré défouloir, il faudra réfléchir pour appréhender l’ennemi de la façon la plus adaptée.
De la poudre aux yeux
Graphiquement, le jeu est assez bon. Il propose deux modes : performance à 60 FPS ou qualité à 30 FPS. En mode qualité, il n’y a pas de chute de framerate, ce qui est très appréciable lors des combats. En effet ces derniers sont très fluides, les courses dans les couloirs également. Les paysages sont magnifiques et les ambiances très adaptées : les couleurs sombres dans les mines, la luminosité des montagnes enneigées ou encore la brume dans les marais empoisonnés. Les tons rouges et ocres sont très présents, accentuant ainsi l’ambiance vampirique du jeu. La bande sonore se fond parfaitement avec le style tantôt angoissant dans les arènes tantôt western dans les couloirs.
L’avis de la rédaction
En conclusion, Evil West est un bon TPS bien rythmé qui envoie du pâté. Il propose 4 modes de difficultés (novice, normal, difficile et démoniaque) et comme souvent maintenant, la possibilité de switcher en difficulté supérieure ou inférieure sans revenir au début du jeu. Il permet également un mode coop pour jouer avec un ami (non testé par la rédaction de GameMasters). Malgré un scénario digne d’une série B et une progression dans le jeu linéaire et répétitive au possible, la fluidité des mouvements, les combats en arènes et la mixité des créatures à affronter en font un parfait défouloir. Vous apprécierez les évolutions du personnages et particulièrement de son Gantelet, arme phare de ce jeu. Comptez une bonne dizaine d’heures pour terminer le jeu.
Pour ces raisons, la rédaction de GameMaster lui accorde la note de :
Auteur: Hellsev
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